Édito de la DG | Février 2021
Publié le : 19 janvier 2021
L’espoir de 2021
Nous avions tous l’espoir que 2021 mettrait fin à notre isolement collectif, qu’on pourrait reprendre une vie normale, reparler avec les collègues autour de la machine à café, aller prendre un verre en fin de journée avec des amis. Comme si une date, le 1er janvier, effaçait tout ce qui se déroule et nous permettait de repartir à neuf. En fait, depuis ces quelques semaines de 2021, l’isolement de tous est pire.
On doit tous se poser la question : comment pouvons-nous aider les gens qui vivent très difficilement cette période ? On peut se poser cette question personnellement, mais aussi professionnellement. Comme gestionnaire, nous avons assurément un rôle à jouer pour aider le moral de nos équipes. Je sais bien qu’on ne peut pas tout régler, la situation actuelle est bien plus grande que nous tous. Nous ne sommes pas des spécialistes en santé mentale non plus et on doit rester prudents à cet égard. Par contre, pourquoi ne pas contrôler ce qui est sous notre contrôle. Pourquoi ne pas prendre le temps d’observer plus nos gens lorsque nous leur parlons. Pourquoi ne pas utiliser les résolutions de début d’année pour se donner des défis, entre membres de l’équipe. Par exemple, se créer un petit programme de gestion de la santé physique, nutritionnelle ou encore psychologique. Pourquoi ne pas essayer de rendre plus accessible certains conseils ou spécialistes pour nos gens.
Garder nos équipes motivées et en santé à distance devrait être dans nos priorités prioritaires. Nous espérons tous que la fin de cette période horrible arrive et que le vaccin nous redonne espoir… mais avec l’espoir, vient une plus grande impatience. Nous savons tous que les prochaines semaines seront difficiles, que notre patience individuelle et collective en prendra un bon coup. Par contre, le savoir et le vivre, sont deux choses bien différentes. Même si on sait que les prochains mois seront difficiles, les vivre le sera encore plus.
Ce n’est donc pas le moment de tout relâcher, de diminuer les suivis avec les membres des équipes. Au contraire, il faut être présent plus que jamais, même si, certaines journées, c’est de nous ramasser nous-même qui est difficile. Et si, dans ces moments difficiles, ces échanges avec les membres de notre équipe étaient justement ce qui nous aide, nous comme gestionnaire, à passer au travers ?
Francine Sabourin, Adm.A.
Directrice générale